UN, PEU, FROID, SOLEIL ! ou "Fait d'Hiver."

Ce matin, 17 décembre 2015, j’ai pris dix minutes de repos et de soleil. 

Ce n’est pas courant, pour une femme, de rester 10 minutes sans rien faire. En été, peut-être, pendant les vacances, et encore… Eh bien, aujourd’hui, en plein milieu de décembre, à quelques jours de l’hiver, il fait assez bon en Alsace. 

Je suis allée dans mon jardin et me suis assise sur une chaise en osier ; face au soleil. J’ai pensé que j’avais de la chance de pouvoir le faire, que tout change, même les endroits où il fait beau, que le réchauffement climatique, comme tout ce qui existe, a du bon et du mauvais, et plein d’autres pensées comme : dans 10 jours, c’est Noël et tout va bien, etc. et, que j’ai épousé un Homme, un vrai, un qui ne m’embête pas à tout bout de champ. 

Eh oui, c’est Noël. Je vais pouvoir faire plaisir à mes enfants et, surtout, à mes petits-enfants. 

En 10 minutes de pause, j’ai constaté tout cela.

Pour vous qui me lisez, par contre, je suis désolée de vous dire que c’est le dernier message de l’année. 

Dès à présent, la course commence. Il y a les menus des fêtes à prévoir, les achats à faire, et toutes les préparations. Henry, mon homme, m’aide, bien sûr, mais tout passe par moi. 

En période de fête, l’emploi du temps d’une femme est chargé mais c’est exaltant ! C’est gratifiant, aussi, et mes proches me le rendent bien. 

Voilà, 10 minutes de pause et je me rends compte de ce que j’ai par rapport à ce que je n’aimerais pas. Le soleil est envoutant ! 

Encore 5 minutes et c’est reparti…  

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APRES COP21 PARIS 2015 - Et maintenant ?

COP21 PARIS 2015, c’est fini. Les 196 pays ont trouvé un arrangement. C’est bien.

Il parait que cela s’est fait à un mot près : should au lieu de shall. 

Et maintenant ? Que vais-je faire ? Changer le temps ou changer ma vie ? 

Je ne sais pas vous mais, moi, je continue mon petit travail de fourmi. Je suis patiente, née sous le signe de la persévérance et écologiste depuis toujours, soit depuis 1956, l’année de ma naissance. Eh oui, c’est inné. Déjà toute petite je faisais le tri. Enfin, c’est ce qu’on m’a toujours dit. Donc, je continue. Juste que maintenant, je sais pourquoi je le fais. 

D’ailleurs, pour aujourd’hui, je vais voter. C’est aussi une sorte de tri. En tout cas, c’est pour cela que mon post est court. 

Pour revenir à COP21, je crois, comme Vittorio, que la solution, c’est nous. C’est nous qui pouvons faire quelque chose pour la planète. 

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A VENDRE JARDIN - S'ADRESSER A COP21 - PARIS 2015

Que se passe-t-il ? 

21 pays se sont réunis pour décider si on peut continuer à respirer ? C’est une blague ou bien ? 

Voyons ! Je suis obligée de constater qu'il y a, encore aujourd’hui, des pays, des personnes, qui pensent que l’argent est plus important que respirer. 

Des États ont envoyé leurs représentants pour se réunir et discuter si on commence, aujourd’hui peut-être, ou alors demain (…et s’ils ne peuvent pas le faire eux-mêmes, etc.) à faire un petit quelque chose en faveur de la planète. 

Moi, je propose de les mettre tous au centre du Sahara avec une valise chacun pleine de billets, d'or et de pierres précieuses mais, sans une goutte d’eau… histoire de voir s’ils sont capables de comprendre les priorités de la vie. 

Pendant ce temps, moi, j’arroserai mon jardin avec méthode pour ne pas gaspiller l’eau mais, pour avoir un environnement vert. J'aurai l’oxygène sans appauvrir mes ressources.

Ce n’est pas difficile à comprendre ! 

Par ailleurs, ils doivent décider de réduire, avant la fin du siècle, la température de 2 degrés. 

Mais, d'ici là, la température, qui continue de monter, aura pris 5 degrés alors, la réduire de 2 degrés, cela fera toujours 3 degrés de trop ! Mais, c'est quoi cette façon de penser ?

Il faut agir maintenant.

Et penser qu’ils ont fait des études ! 

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LU DANS UN RECUEIL DE ROBERT CASTEL

Il faut que je vous raconte. 

Je viens de relire un livre de Robert Castel dans lequel il a réuni de très belles histoires « Pied-Noir », avec Kaouito, Pastafagoul, etc. et il y en a une qui m’a fait pouffer. 

Voici : 

C’était pour l’arrivée d’un représentant de la république. Le gradé du village dit à son subordonné : 

• Tu fais passer le mot. Je ne veux pas voir de drapeaux, rien, il faut éviter de pavoiser.

Le soir, la visite du représentant de l’État terminée, le gradé appelle son subordonné :

•  Alors, quoi ! J’avais dit que je ne voulais pas voir un seul drapeau ! C’était quoi ces couleurs et lampions aux fenêtres ? 

•  Je suis désolé, répond le brave soldat : on leur a bien dit de « pas voiser » mais ils ont « voisé » quand même. 

(Vous avez remarqué que j’ai pris des gants pour raconter cela. Pour voir la version exacte de la blague, lire le livre de Robert Castel. Hi-hi, cela va être difficile ; le livre date d'il y a 35 ans !)

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RENDEZ-VOUS MANQUE AU MARCHE DE NOËL DE MULHOUSE

Pour ce « post », je ne voulais pas parler de politique. Je voulais faire un article sur les jardins car, nous sommes en novembre, parce que j’ai un beau jardin, parce que c’est la nature qui nous nourrit et nous devons la respecter. Mais, je vous en reparlerai car, suite aux derniers évènements, il est difficile de faire l’impasse.

En effet, comme chaque année, je vais au marché de Noël de Mulhouse. J’y allais quand j’habitais Pfastatt, je continue d’y aller maintenant que j’habite Colmar. Je vais aussi à celui de Colmar mais, ce samedi, c’était Mulhouse.

Or, ce soir, pour le premier samedi, je m’attendais à faire un bain de foule, à entendre rire, à voir des gens s’amuser et partager la fête, je n’ai rien vu de tout cela. Je ne dis pas que le Marché de Noël était désert mais, il m’a semblé que les autres années il y avait, beaucoup plus de gens, du bruit, de l’animation. Il est vrai que, cette année, il y a plus de « chalets », que c’est plus vaste mais, quand même… les gens ne sont pas au rendez-vous.

D’un côté, c’est dommage : il ne faut pas laisser tomber notre manière de vivre. Sortons, bougeons, amusons-nous. Buvons un verre et rions aux éclats, vivons.

D’un autre côté, c’est la première année où j’ai pu faire des photos sans être bousculée. J’ai même pris Henry en flagrant délit de « choucroutage » ; son médecin ne sera pas content. Surtout que, quelques stands après, il s’est avalé un « sandwich munsterisé ». C’est lourd tout ça. J’en connais un qui va se plaindre cette nuit ! (Sans compter le vin chaud !)

En bref, oui, je parle de politique. Pourquoi ? Parce que les gens sont restés chez eux. La peur est présente. Pourtant, j’ai vu plusieurs patrouilles de policiers, les voitures des forces de l’ordre aux entrées, les caméras de surveillance autour de la place. Tout était contrôlé. Je me suis sentie en sécurité. Je suis venue, comme chaque année. Je n’ai rien changé à ma vie. Cela aussi est de la politique. Le terrorisme ne gagnera pas.

Le terrorisme ne gagnera pas.

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