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samedi 15 septembre 2012

EDUCATION, ENSEIGNEMENT, INSTRUCTION

D'après Pieter Bruegel
Que se passe-t-il ? Ce sont les parents qui se plaignent quand leurs enfants ont de mauvaises remarques sur leurs carnets. Et contre qui se plaignent-t-ils ? Contre les enseignants !
A première vue, ils ont raison. Les enseignants doivent enseigner. Mais voilà, ces mêmes parents se plaignent quand les enseignants enseignent. Il ne faut pas toucher leur enfant. Il doivent savoir sans que leur enfant apprenne !

Ah bon !

En fait, ces pauvres niais me font penser à "ces nazes qui achètent un appareil pour faire des abdos et l'achètent motorisé parce que sinon ils sont obligés de travailler leur abdos et puis, ils rangent l'appareil dans un coin parce que des abdos ils n'ont pas réussi à se les fortifier et ont même pris de la bedaine toute molle qui les empêche de voir leurs jambes toutes maigres parce qu'ils ne les utilisent plus vu qu'ils prennent la voiture pour faire 50 mètres et donnent la faute au gouvernement parce que, comme le boulot est à 1 kilomètre, ils sont au chaumage et ... etc."

Je pourrais continuer longtemps pour souligner que pour les imbéciles, la faute incombe toujours à l'autre.
 Ils oublient juste que pour les autres, l'autre, c'est eux et les autres sont quand même plus nombreux ; ils ont donc la raison du nombre à défaut d'avoir la vérité.

Bref ! Sachez messieurs ou mesdames les niais que la première éducation c'est vous qui la donnez à vos enfants. Vos enfants sont ce que vous êtes. Si vous les trouvez idiots, vos enfants, c'est parce qu'ils vous ressemblent. D'ailleurs, ce n'est pas de la faute de leur enseignant ; tout se joue avant 6 ans et les enseignants n'étaient pas là, vous oui.Que chacun prenne ses responsabilités.

Pardon ? Vous ne savez pas ce que veut dire responsable ? Vous ne voyez pas de différence entre éducation et enseignement ? Ah !!! Faut-il envoyer les parents à l'école ? Faut-il leur donner une notice (instruction) à la livraison de chaque enfant ?

samedi 23 juin 2012

CARMEN HAIT LE FOOT ? UNE HISTOIRE D'AMOUR.


le Mundial et les anneaux du J.O.
Hé mec, tapas emballe. Non ? T’es foot, wouah !

Je suis née en France et suis de nationalité française. Toutefois, mon père était espagnol et nous, ses enfants, avons hérité d’une partie de lui ; ce qui est tout à fait normal. Et lui, il était fier, indomptable, honnête, d’une gentillesse à toute épreuve et aimait faire la fête. Il aimait l’Espagne mais son caractère était incompatible avec le régime franquiste.
Je suis mariée à Henry W., un vrai alsacien que j’ai pris avec la panoplie complète : le nom, l’accent, la brioche due à la bière et au bretzel, etc. et en prime, il adore le football. La majeure partie de son temps libre, il le consacre au foot, il sait tout sur le foot, les défauts et qualités des équipes, les nom des joueurs, des entraîneurs, des arbitres, tout, mais, assis, devant la télé, une bière à la main, avec un petit défaut mais, pas méchant : il est chauvin… version light.

Cette année, la France joue contre l’Espagne, ce soir. Je ne vous dis pas la tension à la maison ; moi, le foot, je m’en fous mais, je serai pour l’Espagne. Olé ! Pas que cela me fasse gagner quelque chose, non, c’est juste pour alimenter la conversation.

Pour compliquer un peu, j’ai invité Eric Valloni et sa femme pour une soirée paella-foot à la bière. Eric est pour l’Italie mais ce soir, il sera bien embêté car, quand l’Italie ne joue pas, il supporte la France plutôt que l’Espagne. Sa femme, comme moi, va crier « allez l’Espagne » mais, en réalité, cela lui est égal.

Ce sera donc une belle soirée qui s’annonce car, voyez-vous nous savons tous les quatre que celui qui va gagner, c’est celui qui empochera les millions.

Voilà. Tout cela pour dire que, cette année, l’ibère sera chaud et, la bière fraîche sera belge. Le plat sera espagnol et le vin italien. L’ambiance française, à la bonne franquette, et l’accent légèrement allemand pour Henry et Italien pour Eric. Pas de doute, l’Europe est en train de se faire… il ne manquera qu’un petit ouzo (ούζο) bien grec pour finir la soirée. (avec modération bien sûr)
Alors, messieurs et mesdames les dirigeants, voyez, nous on travaille pour le rapprochement et, plus agréablement que vous.

PS : y viva Espaňa

samedi 28 janvier 2012

CLAUDINE à L'ECOLE... DES FEMMES

En ce 28 janvier, je voudrais mettre à l'honneur Colette, la créatrice de "Claudine" qui m'a accompagnée pendant une bonne partie de mon enfance. Je vivais "en livre de poche" avec Claudine à l'école ou dans La Maison de Claudine. Encore aujourd'hui, j'ai dans la tête : "Les enfants, où sont les enfants." J'ai même, en version originale les "Claudine..." signés WILLY. Eh oui, à cette époque, des femmes romancières c'était impensable, pas vendeur, en tous cas. Alors, vous pensez bien qu'il a profité de cette possibilité ; c'était un connaisseur ! (si je puis dire ; il avait trouvé l'oiseau rare)

Colette, née Sidonie-Gabrielle Colette le 28 janvier 1873 à St-Sauveur-de-Puisaye dans l'Yonne - décédée le 03 août 1954 à Paris.
Je ne mettrai pas sa biographie, vous trouverez de bons sites qui s'en sont chargés et je vous conseille, entre autres,  http://amisdecolette.fr/  qui est bien documenté et bien fait.

Pourquoi j'en parle alors ? Parce que, en plus d'être écrivaine, c'était une femme qui avait du caractère, militante, volontaire, qui ose. Une femme qui revendiquait son statut contrairement aux donzelles d'aujourd'hui qui se ramollissent et se complaisent dans le confort quitte à faire le parcours évier-télé.

Voilà. C'est tout mais cela en valait la peine, non ? Le blé en herbe, c'est fini ? Il reviendra pour le printemps.