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lundi 11 février 2013

couverture 
PLEUREZ, DANSEZ 

Pleurez, les braves gens, une année nous est morte.
Riez et festoyez pour la nouvelle année.
Mais, d'année en année, les années nous emportent ;
J'ai entendu pleurer, plus loin j'ai vu danser ;
Que doit-il se passer pour agir de la sorte ?
Si la vie, par la mort, doit se renouveler,
Quand j'entendrai frapper, sur le bois de ma porte,
Je crois, j'hésiterai, avant de dire : Entrez."

Au dessus, un poème que Vittorio Di Marco a mis en page 29 de son recueil "DOUZE." Eric Valloni a mis, sur sa page facebook, celui qui nous a été envoyé, à tous, pour annoncer la parution du recueil. Je n'ai pas voulu faire pareil et ai posté celui qui est, à mon avis, non seulement le plus court mais aussi le plus expressif. Dans ce poème, l'auteur s'amuse et fait aussi un peu de dérision. Bien sûr, j'aurais pu en mettre d'autres mais, pour un blog, le plus court est toujours le meilleur.

A la lecture du recueil, certains textes m'ont fait dresser l'oreille, m'ont émue ou, même, m'ont fait sourire ; pas un seul ne m'a laissée indifférente.
Que ce soit "JOUR VOLE, page 38" où l'amour est une excuse pour se ressembler, "D'UN PETIT NUAGE, page 39" où les nuages deviennent des personnes ou "TERRE EN SURSIS, page 28" où l’avertissement est plus que suggéré, je peux dire que les textes sont placés de façon à avoir une action constante et progressive.
Même le titre "DOUZE" est expliqué par cette progression, dans les 4 parties proposées comme autant de saisons pour une année de "12" mois.
Quant à l'auteur, que je connais depuis qu'il fréquente le club de poésie "Le Goéland," soit 10 ans, il m'avait étonnée par sa facilité dans le jeu des mots et des émotions avec "TABLEAUX," il m'avait frappée par son originalité avec "RÉSURGENCES," eh bien, il m'a séduite avec "DOUZE."
Je l'ai toujours classé parmi les vrais poètes et je vois qu'il s'améliore encore.

Dos lu recueil avec le signe du dragon
Pour finir, je ne peux résister à l'envie de vous faire connaître la fin d'un autre texte :

SI J'AVAIS DES AILES page 16 :
...
Et puis, qu'est-ce que ça change ?
Je ne suis pas un ange ;
J'ai les pieds bien sur terre
Mais, je peux, quand je veux,
Juste en fermant les yeux,
M'élever dans les airs.

qui, à mon avis, est propre à tous les vrais écrivains.