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lundi 29 décembre 2014

LES MOUTONS ET LES VACHES A LAIT, AUSSI, FETENT NOËL


Nous voici après Noël.
La fête qui se fait en famille est épuisante pour nous les femmes, les mères de famille. D’ailleurs, on le dit bien « mères de famille » c’est-à-dire qu’il y a celle, la mère, qui s’occupe de tout et les autres qui sont la famille : père, enfants et invités. C’est-à-dire qu’il y a une personne qui fait les courses, prépare les repas, sert à table, fait la vaisselle, etc. etc.
C’est épuisant d’être partout et tout le temps !

Après Noël, nous pouvons souffler un peu. 
En Alsace, comme en Moselle, nous avons droit à un jour de plus, par rapport au reste de la France : la « Saint Étienne ». C’est la fête qui nous permet de récupérer avant d’aller travailler - car, nous travaillons aussi, de nos jours ! Nous travaillons aussi pour un patron, pour joindre les 2 bouts ! – car, de nos jours, si on ne travaille pas tous les deux, on ne peut pas s’en sortir !

La Saint Étienne, c’est notre fête. C’est la fête de la femme qui s’occupe de tout à la maison, la fête de la femme qui n’est pas considérée : la mère de famille.
Mais, bientôt, qui sait, cette fête, ce laps de temps qui nous permet de souffler avant de retourner travailler pour un patron et de se remettre à cuisiner, laver, repasser, etc. pour « sa » maison, ce moment de récupération de nos forces va disparaitre. 
J’espère me tromper mais, quand je vois que l’ascension a été prise en otage pas nos « zélus » pour une cause à laquelle ils ne participent pas, je me dis que tout est possible !

Ainsi, la seule fête qui nous, les mères de famille, permette de souffler un peu, je la sens menacée. J’en conclus que c’est à nous, les femmes, toutes les femmes, de faire le ménage parmi ceux qui croient nous diriger, parmi ceux qui oublient que, sans leur mère, ils ne seraient pas ce qu’ils sont, ceux qui, d’ailleurs, ne seraient même pas !

Il me vient une idée : au lieu d’enlever des moments de récupération aux travailleurs, vrais producteurs de richesses, pourquoi ne pas généraliser cette fête, la Saint Étienne, à toute la France comme c’est le cas en Allemagne ou en Italie ? Les riches ne seraient pas moins riches et tout le monde pourrait être heureux de passer un Bon Noël ! 

L'image à gauche : la carotte, oui, le bâton, non ! déjà qu'on donne la laine et le fromage... 
Carmen 'Nath' Nuez 
Avidoxe, Ecrire pastel, Dan&Dina

dimanche 7 décembre 2014

N'OUBLIE PAS MES PETITS SOUS LIéS

Quand je ne garde pas mes petits enfants, que je ne fais pas de gâteaux pour Henry, etc. je vais sur le net et je surfe. Je regarde mes mails, je réponds à mes mails, je lis les post de mes amis, notamment ceux de AviDoxe qui ont des histoires derrière l'histoire, je vais sur facebook, rapidement, en 4 mots : je me tiens informée. 
Ce n'est pas parce qu'on a la soixantaine qu'on ne peut pas parler plus loin que la barrière de son jardin ! 

Or, un jour, sur le net, je suis tombée sur une image qui m'a parlé. (Vous pouvez la voir à gauche.) Évidemment, l'humoriste s'est inspiré des trois singes mais, il y a ajouté un élément qui est très contemporain : l'argent liquide. Lui, il a mis des dollars mais, euro, livre anglaise, roupie, yen, yuan, dinar, etc. ont le même pouvoir. L'argent n'est qu'on objet ; ce sont les mains qui l'utilisent qui le pervertissent. 

Et voici qu'on découvre la clé qui permet de fermer les bouches, les oreilles et les yeux. L'argent liquide, celui qui, comme l'eau, vous file entre les doigts, comme la neige disparait de vos mains dès que "ça chauffe", dont on ne trouve plus trace quand la magouille fait surface, etc. 

Pour Noël, j'ai pensé que, même les truands se faisaient des cadeaux. Un cadeau, dans certains milieux, c'est un présent à un ami qui a été utile hier et qu'on pourrait encore avoir besoin demain. Alors, j'ai pensé à la chanson que Tino Rossi chantait quand j'étais petite (arrangée pour les grands financiers, magouilleurs et autres exploitants de la misère humaine) : Petit Papa Noël, quand tu descendra du ciel avec des jouets par milliers, n'oublie pas mes petits "sous liés"... 
Des sous liés, on appelle cela des liasses ; c'est plus facile à compter. 

Bien sûr, ils ont droit de se faire des cadeaux mais, ne soyons pas dupes, ces cadeaux-là n'ont rien à voir avec les nôtres. Un cadeau de Noël est fait avec plaisir aux gens qu'on aime. Et, même si parfois la frontière est mince entre le cadeau pour remercier d'une faveur et celui qu'on fait parce que cela nous fait plaisir, nos cadeaux honnêtes n'achètent pas la personne. Pour faire plaisir, il suffit parfois d'une carte, un poème, un mot, une signature, juste pour dire je pense à toi.

Ceci dit, rien que de voir les yeux d''un enfant, qui brillent, quand il reçoit un cadeau, cela vaut la peine de penser à eux. 
Joyeux Noël à tous.