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dimanche 26 mai 2013

DE L'INFLUENCE DU TEMPS SUR LA FACE CACHEE DE LA TARTINE BEURREE



Peut-être que je me trompe mais, le printemps avait promis de nous apporter des couleurs gaies. Au début, il l’a fait mais, comme les hommes, les hommes politiques surtout, il nous a promis mais pas tenu. Actuellement, il est un peu frigide, il n'ose pas montrer son nez alors, il nous donne 1 jour de soleil, 4 de pluie, 1 de neige et 1 de brume.
Nous voici au mois de mai et on ne peut toujours pas faire ce qui nous plaît. Le printemps fait des va et vient entre un pastiche du mois de mars et celui d’octobre. Il est barjot aussi ; le soleil est là mais, comme c'est très couvert, il est bien caché.

A la télé, à la radio, même dans notre journal local, les journalistes météo font ce qu’ils peuvent. Leurs prévisions se font à un jour ; ils nous prédisent le temps qu’ils voient par leur fenêtre. Comme ils ont troqué leur grenouille pour une station météo « électronique dernier cri » ils font de leur mieux. Pendant ce temps, le temps fait ce qu’il veut.

Ceci devrait nous ramener à notre condition humaine, soit : « Nous sommes peu de chose et mon amie la rose me l’a dit ce matin. » Mais non ! Personne ne veut l’admettre et chacun veut faire à son envie, égoïstement, comme pour toute chose.

Une idée m’est venue : et si c’était le temps qui devenait comme les hommes ? Le temps qui fait des expériences pour voir jusqu’où il peut aller plus loin, pour voir ce qu’il y a derrière la face cachée de la tartine beurrée, pour se rendre compte de comment il pourrait reprendre le cours normal des éléments ?
Pour reprendre possession de tout ce que les Hommes ont détraqué, en somme !(1)

Je sais, je reprends mon message "socio-écolo-logique". Désolée mais, dans mon jardin, les fleurs avaient commencé à s’épanouir et voilà qu’elles dépérissent à cause du froid et de la pluie. Comme c’est de la faute du gouvernement, je compte faire une manif mais, toute seule c'est pas facile… et puis, il pleut et il fait trop froid !

(1) Je rappelle que 50 % des Hommes sont des femmes ; les autres sont des hommes. 

dimanche 19 mai 2013

L'EUROVISION DE LA CHANSON 2013 ou le SHOW EFFROI DU SPECTACLE



L’EUSHOWVISION DE LA CHANSON

Eh bien, voilà, l’EuroSong, c’est fait.
L’EuroSong, c’est l’Eurovision de la Chanson, c’est-à-dire que chaque pays de l’Europe physique (et un peu plus) choisit une chanson et envoie une voix la chanter dans une ville organisatrice et que les chansons des pays sélectionnés sont télétransmises en Eurovision. (L’ai-je bien descendu ?)

A première vue, c’est bien.
Il vaut mieux que nos gladiateurs se battent en chantant qu’en s’entretuant. C’est quand même plus plaisant d’encourager une chanson qui parle d’amour qu’un visage tuméfié, yeux pochés, nez qui saigne et dents cassées, non ? (Comme dit Vittorio dans une de ses chansons : « Car il vaut mieux dir’ je t’aim’ à un sourd qu’à son pir’ ennemi crèv’ salaud. »)
Toutefois, c’est quand même une compétition. 
Pour gagner, chaque pays met toutes les chances de son côté. D’ailleurs, si ce n’est pas déjà allé jusqu’à la triche, à mon avis, il y a déjà eu de l’indiscrétion, voire des connivences à peine voilées. Exemple : deux pays voisins s’échangent des hauts points alors que les autres pays ne les calculent même pas. Mais, peut-on parler de connivence dans ce cas-là ? De toute façon, ils finissent derniers. Et puis, c’est normal de se donner des bons points puisque, en bons voisins, ils comprennent leurs chansons, leur rythme, leur intonation. Mais, cela donne un air de « sous-entendus » qui a amené certains pays à chanter en anglais. Par exemple, pour cette année il y a eu, aussi, la Belgique, une autre année il y a eu, aussi, Israël, etc.

En d’autres mots, l’Eurovision de la chanson a changé. 
Ce n’est plus un pays qui envoie un(e) représentant(e) de son patrimoine linguistique mais envoie un groupe de gens pour gagner un concours. 
Enterrée France Gall, enterrée Cigliola Cinguetti et, même, entérrés ABBA, les derniers représentants d’un savoir chanter représentatif d’un pays. Le nouveau EuroSong, c’est des danseurs, des paillettes, des costumes, des jeux de lumière, etc. et, pour la chanson, on s’en fout ! De toute façon, personne ne comprend les paroles alors qu’importent les bals cons, pourvu qu’on ait la presse.


Un petit aparté quand même. 
J’ai entendu, ce matin, sur RTL, la chanteuse représentante de la France, Amandine Bourgeois ; jolie fille, très bonne voix, bonne présentation, qui, selon moi, méritait une meilleure place au classement. Elle a dit qu’elle regrettait que sa chanson ne fut pas assez bien taillée pour l’Eurovision.
Elle a raison.
Aujourd’hui, pour l’Eurovision, il faut des gueulards avec un spectacle sur un rythme qui plait. Il faut en mettre plein la vue aux spectateurs, leur vider le cerveau et le remplacer par des rêves, des feux d’artifices, des effets spéciaux, un show, quoi !  
Elle a tort.
Elle a eu tout cela et tout était bon sauf que, et si Serge Gainsbourg avait été là ce ne serait pas arrivé, les paroles de sa chanson étaient négatives.
Elle a tort.
Au milieu de tout ce brouhaha, il y a eu un OVNI : le représentant de l’Italie. Je ne me souviens pas de son nom mais il a eu une place plus qu’honorable alors qu’il est venu seul sur scène comme devraient le faire tous les pays : des paroles, une voix, une musique. Était-ce le seul pays qui avait une vraie chanson dans son répertoire ?

C’est vrai, "l’Eushowvision de la chanson du spectacle" a changé mais qui se souvient des mélodies des gagnants de ces 10 dernières années ? Personne.(Du coup, je retire ce que j'ai dit sur les enterrés de tout à l'heure.)

Pour terminer, je propose, pour l’EuroSong de l’année prochaine, d’envoyer Pascal Opispo, seul au piano, avec une chanson du style « Lucie. » Il ne sera peut-être pas le premier au classement mais il sera, incontestablement « The best one » le plus méritant. 

Encore une chose. Il m'a semblé que cette année, les pays ne voulaient pas gagner. Est-ce la crise et le coût du spectacle ? ou est-ce moi qui me trompe, là aussi ?