Il y a quelque chose de pourri dans notre société. On nous parle de crise, de chômage, etc. mais quand un particulier cherche un électricien, un plombier ou même un carreleur, on ne trouve personne.
Je sais de quoi je parle car j'ai eu besoin d'un carreleur pour refaire au dessus d'un évier et je n'ai trouvé personne de convenable. La raison en est que pour un travail de 1,50 voire 2 mètres carrés, les entreprises ne sont pas intéressées. Le particulier, lui, n'a pas 20 pavillons à faire, il a 2m² pas plus.
Bien sûr, j'ai trouvé une personne, une entreprise même, mais, au noir, au coût élevé et sans garantie puisque au noir. Évidemment, j'ai refusé. Je n'aime pas quand on abuse. (jeu de mot destiné à Avidoxe qui cherche un électricien)
Alors, "on" s'étonne que les femmes se mettent au bricolage et moi, je m'étonne que parmi les chômeurs il n'y en aient pas quelques uns qui veuillent se mettre à leur compte ! Il y a un sacré marché à prendre malheureusement, parmi les chômeurs, il y a 2 millions de bras cassés.
Pour ma part, le travail,je l'ai fait. C'est vrai, mon mari m'a aidée et, il est fait aussi bien, sinon plus que si c'était le guignol qui voulait le faire au noir. S'il y a une malfaçon, je suis sûre que je me pardonnerai plus volontiers. En même temps, comme je l'ai fait pour moi, je me suis appliquée et je suis contente.
Un peu d'écologie ? OK ; la suite de notre feuilleton dont il vous faudra cliquer sur l'image si vos bras ne sont pas encore tombés.
Ce qui me plait dans tes textes c'est la façon de traiter le problème avec humour corrosif. Mais, est-ce que ça suffira à faire réfléchir les gens ?
RépondreSupprimer- je suis d'accord avec toi - si les petits artisans faisaient leur travail dans les règles - tout le monde en profiterait - et je suis encore plus d'accord avec toi quand tu utilises le terme "bras cassés" pour certains chômeurs - mais on ne s'improvise pas entrepreneur comme ça - il vaut mieux passer par une afpa - apprendre le métier convenablement - apprendre la base de la gestion - comptable et financière - et seulement si on se sent capable de concilier les trois points - on peut se lancer -
RépondreSupprimerJ'aime bien ton jeu de mots sur la buse mis à mon intention. Mais, ruse, l'oiseau humain qui ose et use sera tout autre.
RépondreSupprimerTrès beau texte, Carmen, mais se mettre à son compte sans un capital de départ, c'est risqué.