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dimanche 20 mars 2011

LES BOURGEONS DE MON JARDIN S'EPANOUISSENT INDIFFERENTS A TOUT


Quoi de neuf la Terre ? Rien. Un séisme, un tsunami, une tragédie nucléaire, des fleurs blanches qui se mettent en place, des bourgeons qui vont éclore. Mon jardin ne sait pas que, au Japon, il y a un combat pour la survie de tout un peuple. Mon jardin continue inexorablement son rythme annuel des choses. Printemps, été, automne, hiver, printemps, etc.

Ailleurs, se déroule un autre combat, un combat pour la vie aussi. Les uns voudraient s'épanouir comme les autres. Les autres préfèreraient être les seuls à diriger, à commander sans payer, à avoir la meilleure place. Mais, voit-on différemment le printemps dans le désert ?

Ils n'ont pas de centrale nucléaire, ils ont du pétrole. Juste que le noir du pétrole de leur pays ne se transforme pas en billets vert dans la poche de tous. Mais, les djellabas n'ont pas de poche !

Tout se passe comme si le printemps n'était pas pour tous. Tout se passe comme si les nuages ne se déplaçaient pas. Il n'y a pas de partage. Ou plutôt si ; pour les uns la galère sous, le soleil, les radiations, pour les autres le bon air, à l'ombre, protégés.

Aujourd'hui c'est le printemps et mon cœur, de femme, de mère, est triste, car tous, le riche et le pauvre, le manipulateur ou la victime, chacun est enfant d'une femme. Et pas de renouveau sans femme. Et chaque femme aime ses enfants.

Ne tuez pas le printemps. A quoi servirait-il s'il n'y a plus d'humain pour le célébrer ?


Et pour bien faire l'image à lire pour être un bon citoyen.

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