Je suis désolée et je dois le dire : le titre est un peu trompeur. Le pays des glaces, pour moi,
ce serait plutôt l’Italie. De bonnes glaces à déguster à la terrasse d’un café
exposé plein soleil ou au bord de la mer… humm…
Eh bien non ! Là, je vais parler de l’Islande, le pays
de la glace froide qui côtoie le chaud du volcan. C’est-à-dire, à première vue,
le mauvais côté de la vie. Qui dit froid, dit peu de cultures, arbres rares et
spécifiques, etc. et, qui dit volcan, dit danger de proximité car, comme on l’a
déjà vu, en Islande, il y en a au moins un en activité permanente (plus de 100). Il nous a
embêté, jusqu’à chez nous, avec son nuage chargé de cendres, avec son nom imprononçable pour nous.
Pourtant, il y a aussi de bons côtés en Islande, sinon,
pourquoi continuer à y vivre ?
J’ai cherché mais, je n’en ai pas trouvé
beaucoup. La tranquillité, peut-être ; on peut lire un gros livre sans être
dérangé, par exemple. Les journées sont beaucoup plus longues que chez nous …
en été. On peut se coucher très tôt qui vient très tôt et dormir jusqu’à très
tard qui vient encore plus tard… en hiver..
En réalité, je dis cela car je ne connais pas bien
l’Islande. Je suis sure que vous non plus, d’ailleurs.
Alors, pourquoi je vous parle de l’Islande ? Parce
qu’elle a annoncé le retrait de sa demande pour faire partie de l’Europe.
Pourquoi ne veut-elle plus faire partie de l’Europe alors
qu’elle avait engagé la demande depuis 2009 ? Parce que l’Europe a des lois
contraignantes en matière de pêche.
Je comprends. Pas d’agriculture, pas de blé, pas de fruits,
il ne reste que le poisson. Elle défend son manger. C’est normal.
En même temps, je ne peux pas m’empêcher de voir dans cette
histoire la fable de Jean de la Fontaine : « La cigale et la
fourmi. » Maintenant, elle peut pêcher du poisson mais, quand il n’y en
aura plus… elle viendra frapper à la porte de l’Europe, sa voisine.
Bon, je suis affreusement honteuse de penser cela. C’est
vrai que je ne sais pas tout mais, je devrais être plus indulgente avec mes
propos mais, je tenais à soulever ce problème : « Ne faut-il pas
revoir les spécificités de l’Europe ? L’accueil des pays
participants ? L’autonomie de chaque État Membre ? »
Je ne sais pas tout mais j'ai des amis et, je vous invite à les lire ; je les crois intéressants : AviDoxe, EcrirePastel, Dan&Dina, VittorioDenim
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