Il y a 30 ans, je parlais du Père-Noël à mes enfants, ou
plutôt, je répondais à leurs questions. « Qui est le Père-Noël, où il
habite, comment fait-il pour savoir ce qui nous ferait plaisir, etc. » Je
regardais leurs yeux pleins de rêves et d’émerveillement, leur imagination qui était prête à s'envoler, et je leur disais la
vérité. Eh oui ! Je leur "racontais" la vérité car, le Père-Noël, je le connaissais. Je le voyais
tous les soirs. Normal, il était de l’équipe du matin.Évidemment, je leur disais aussi ce qu'ils demandaient.
Aujourd’hui, je suis grand-mère mais, je
raconte les mêmes choses à mes petits-enfants et neveux. Rien n’a changé. La
magie de Noël opère toujours. Et, quand je vois ce que sont devenus mes
enfants, adultes sensés, anciens enfants, équilibrés, je me dis que j’ai eu
raison de leur faire croire au Père-Noël quand ils voulaient y croire.
Maintenant,
j’ai 58 ans. Henry, mon mari est à peine plus âgé. Le temps a passé mais,
l’histoire se répète. Nous racontons la même vérité. Juste que pour les petits,
le Père-Noël n’est plus le même mais, eux, ils ne le savent pas.
Après-tous, que
le Père-Noël ait 33 ans ou 330, quelle importance pour un enfant ? L’éternité
sied aux enfants, non ?
Le psychanalyste Bruno Bettelheim, qui a
beaucoup travaillé sur les contes de fées dans les années 1970,
expliquait qu’ « il faut laisser le petit enfant croire au Père Noël, aux œufs
de Pâques et à la Petite Souris, parce qu’ils lui permettent d’ajouter une
ferveur émotionnelle à d’importants concepts qu’il développera plus tard ». (Lu dans Enfant Magazine)
Alors,
continuons de donner à nos enfants les bons rêves pour une meilleure vie, belle
et équilibrée, qu’ils transmettront à leurs enfants.
JOYEUX NOËL
A TOUS LES
HUMAINS DE BONNE VOLONTÉ
Joyeux Noël, Carmen, à toi, à Henry et toute votre famille. Bonnes Fêtes.
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