Peut-être que je me trompe mais, le printemps
avait promis de nous apporter des couleurs gaies. Au début, il l’a fait mais, comme
les hommes, les hommes politiques surtout, il nous a promis mais pas tenu. Actuellement, il est un peu frigide, il n'ose pas montrer son nez alors, il nous donne 1 jour de soleil, 4 de pluie, 1 de neige et 1 de brume.
Nous voici au
mois de mai et on ne peut toujours pas faire ce qui nous plaît. Le printemps fait des va
et vient entre un pastiche du mois de mars et celui d’octobre. Il est barjot aussi ; le soleil est là mais, comme c'est très couvert, il est bien caché.
A la télé, à la
radio, même dans notre journal local, les journalistes météo font ce qu’ils
peuvent. Leurs prévisions se font à un jour ; ils nous prédisent le temps qu’ils
voient par leur fenêtre. Comme ils ont troqué leur grenouille pour une station
météo « électronique dernier cri » ils font de leur mieux. Pendant ce temps, le
temps fait ce qu’il veut.
Ceci devrait
nous ramener à notre condition humaine, soit : « Nous sommes peu de
chose et mon amie la rose me l’a dit ce matin. » Mais non ! Personne
ne veut l’admettre et chacun veut faire à son envie, égoïstement, comme pour
toute chose.
Une idée m’est
venue : et si c’était le temps qui devenait comme les hommes ? Le
temps qui fait des expériences pour voir jusqu’où il peut aller plus loin, pour
voir ce qu’il y a derrière la face cachée de la tartine beurrée, pour se rendre
compte de comment il pourrait reprendre le cours normal des éléments ?
Pour reprendre
possession de tout ce que les Hommes ont détraqué, en somme !(1)
Je sais, je
reprends mon message "socio-écolo-logique". Désolée mais, dans mon jardin, les
fleurs avaient commencé à s’épanouir et voilà qu’elles dépérissent à cause du
froid et de la pluie. Comme c’est de la faute du gouvernement, je compte faire
une manif mais, toute seule c'est pas facile… et puis, il pleut et il fait trop froid !
(1) Je rappelle que 50 % des Hommes sont des femmes ; les autres sont des hommes.